Je te crois !
« je te crois » fut organisé par le collectif Soeurcières dans 30 villes afin de donner de la voix et de la reconnaissance aux victimes de violences sexuelles.
Encourageons les en écoutant leurs paroles, la parole qu’ielles portent et qui permet de se libérer des souffrances.
Il aura fallu du courage pour vivre toutes ces années avec ce traumatisme enfoui.
Continuer de mener une vie « normale » avec ce mal qui ronge de l’intérieur.
Félicitons les pour le courage d’oser, oser parler de l’indicible est le premier pas vers la reconstruction de soi-même.
En voyant le nombre de personnes qui se sont mobilisées pour dénoncer les violences sexuelles, nous pouvons dire qu’il serait temps que les lois évoluent.
Et que les institutions soient plus formées aux mécanismes inconscients induits par les violences sexuelles.
Ceci permettrait de protéger les personnes qui en parlent au moment ou ielles libèrent leurs paroles et de prendre en charge le traumatisme à temps avant qu’ielles se détruisent en silence.
Pour que les mots ne deviennent pas des maux…..
Pour cette journée d’appel national, une trentaine de personnes se sont réunies place de Genève (place du marché) silencieusement, portant pour certaines des pancartes « Je te crois » et pour d’autres des témoignages de violences sexistes et sexuels, attouchements, viols et harcèlements physiques ou morales.
Quelques témoignages présents ce samedi (liste malheureusement non exhaustive) :
« Violée bébé par mon grand-père »
« Il m’a interdit tout contact avec mes amis puis m’a frappée pour être restée en lien avec eux »
« Violée par mon ex mari, il m’a dit : -je serai le dernier homme à te toucher-«
« J’avais 9 ans. C’était quelqu’un de la famille. Je n’ai osée en parler que 20 ans plus tard »
« L’agression a durée quelques minutes, le stress post traumatique dure depuis SEPT ans »
« Les gendarmes m’ont dit : -C’est pas un drame, à 15 ans c’est normal le tripotage entre cousins »